La définition implacable d’Antoine Dupont du match entre Toulouse et les Sharks

Après 15 mois, Antoine Dupont affrontera à nouveau une équipe sud-africaine en phase de groupes de la Coupe des Champions, même si cette fois ce ne sera pas contre la. Les Springboks, mais devant Requins. Concernant la réunion et sa préparation, la star du rugby français a donné son avis. Profitez du meilleur du rugby sur Disney+.

Tout d’abord, sachant que les compositions des deux équipes contiennent une présence de Français et de Sud-Africains pour la Coupe du monde ce samedi à Parc des Rois Cela pourrait être vu comme une vengeance. Cependant, dupont clarifié: « Il n’y a pas d’histoire de vengeance pour ça. Nous avons perdu la partie. Aujourd’hui, nous sommes dans un contexte complètement différent mais inconsciemment, il y aura sûrement une petite partie de nous qui y pensera.

« Au niveau du jeu, on s’attend un peu à la même chose que face aux Springboks : ils vont nous presser beaucoup, avec une attaque défensive rapide, beaucoup de densité physique à chaque contact. « Nous essayons de nous préparer à cela. »a-t-il déclaré.

Ce sera par la même occasion son retour à Durban depuis 2017 où avec Les Bleus Ils ont affronté l’équipe africaine et c’était le début du joueur toulousain. « Aujourd’hui, c’est un contexte complètement différent. Leur situation rugbystique a beaucoup évolué, puisque les Springboks ont été deux fois champions du monde. Mais même alors, il y avait toujours un enthousiasme pour les Springboks. C’est l’équipe du pays. Le rugby est le sport numéro un. Alors aujourd’hui, évidemment, on le ressent au quotidien et je pense qu’on s’en rendra encore plus compte ce week-end. »a-t-il détaillé.

En référence à la compétition qui rassemble les meilleurs d’Europe, l’arbitrage a été remis en question ces dernières semaines. Pour le rugbyman de 28 ans la situation est incertaine. « Ce qui se passe, c’est que je n’ai pas forcément trouvé de logique entre les discours annoncés et les arbitrages qu’on a vécus sur le terrain. Ils nous demandent de mettre beaucoup de vitesse dans le jeu et de jouer les nouveaux numéros tardivement, il n’y a rien de pire pour la continuité du jeu. On parle aussi de l’intégrité des joueurs et quand on voit que le jeu est arrêté, qu’un joueur ne voit pas venir l’autre qui le frappe. J’aimerais que les discours soient alignés avec la réalité du terrain. S’il y a un engagement physique, cela ne me pose aucun problème. Si je monte et dois embarquer, je n’ai jamais eu de problème avec ça. « Mais je veux juste qu’on soit alignés entre les discours et les décisions arbitrales sur le terrain. »

Sur les nouvelles règles qui favoriseraient les demis de mêlée, dupont spécifique: « Je pense que c’est une bonne chose pour la qualité du jeu. Dernièrement, nous voyons régulièrement des participants à des mauls et à des rucks attraper les mains du numéro 9, donc c’était plus que la limite par rapport à la règle. Pour moi, ils sont bons. des mesures qui permettront au rugby en général de progresser et de devenir plus agréable à regarder.

En ce qui concerne les préparatifs du match contre Requins, le dos souligné: « Le plus important pour nous est que d’un point de vue comptable, il s’agit toujours d’un match de la phase de groupes de la Champions Cup qui, nous le savons, aura une grande importance pour la suite de la compétition. Nous connaissons bien cette compétition, nous savons que chaque point est extrêmement important ».

Un point à prendre en compte est l’évolution du climat d’un hémisphère à l’autre. « On fait ce qu’on peut surtout quand on doit jouer un match international de rugby et passer de la 5e à la 30e en deux jours (sourires). Nous avons essayé de le faire avec nos méthodes, avec nos moyens, pour le faire du mieux que nous pouvions. Mais dans tous les cas, le choc s’est fait sentir dès notre arrivée. « De toute façon, il fallait s’y attendre. » a expliqué le meilleur joueur de rugby au monde.

« Il ne fait pas forcément très chaud. C’est l’humidité qui gêne le plus lors des séances. On savait que ce serait compliqué, qu’il faudrait s’y préparer. Nous avons fait ce que nous pouvions. « Nous espérons que demain ne sera pas trop gênant. »a conclu qui s’est testé avec succès dans la modalité à sept l’année dernière.